Le Service de la voie publique a organisé, jeudi, une journée de formation à l’intention des conducteurs d’autobus, de camions et de taxis.
La wilaya de Annaba compte un parc roulant consistant. Les véhicules de transport de voyageurs ou de marchandises occupent nuit et jour les voies publiques. Ainsi, il n’existe pas moins de 15507 qui sillonnent les rues et les routes du territoire concerné. 3798 taxis, 1464 autobus, 7750 camions du secteur public et 2595 camions du secteur privé, avec autant de conducteurs lorsqu’il n’y a pas de doubleurs, occupent les chaussées.
Dans son allocution d’ouverture, le Commissaire principal, M. Youcef Houara, a donné un aperçu, en premier lieu, sur la situation qui prévaut actuellement dans le secteur des transports, pour ensuite transmettre le message aux conducteurs de ce qu’on attend d’eux. Les textes législatifs, en matière de circulation routière, sont passés en revue, rappelant aux présents leurs devoirs envers la société, en général, et leurs clients, en particulier. Le chauffeur devra présenter un abord agréable et s’habiller correctement, ce qui suppose de ne pas porter de trainings, de palladium, de traînantes ou de tongs, porter un badge avec son identité et le numéro du véhicule, ne pas imposer une musique ou des chants, à ses clients. En outre, il lui faudra respecter les règles strictes d’hygiène et assurer la sécurité de ses passagers. Donc éviter l’emploi de moyens audio-visuels pendant son travail. Il doit également respecter les tarifs et ne pas se prêter à commettre des infractions telles que l’usage de la vitesse, l’oubli du port de la ceinture de sécurité pour tous les occupants du véhicule, les passagers de la banquette arrière sont soumis à cette règle, car les accidents mortels sont causés par le choc de ces derniers avec les passagers installés à l’avant.
Le chauffeur doit obligatoirement subir un stage de secourisme et disposer d’une boîte à pharmacie avec des produits qui n’ont pas dépassé la date de péremption. On explique aussi les sanctions prévues pour chaque genre d’infraction qui vont de l’amende forfaitaire, au retrait de permis ou de la mise en fourrière, suivies par la comparution devant un tribunal où le fautif risque des amendes, s’étalant entre 400 et 80 000 DA, selon leur gravité. Ont assisté à cette journée des conducteurs, le syndicat des taxieurs, le représentant de la Direction des transports, les éléments de la protection civile ainsi qu’un nombre important de policiers et de policières. On peut dire que le message, que voulait transmettre la Sûreté Nationale, a été bien enregistré.
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