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Retour des précipitations : Toujours les mêmes problèmes

9 novembre 2016 - 17 h 51 min

Les autorités tardent à nettoyer les avaloirs qui sont cruciaux le temps de pluie.

L’exaspération gagne les milliers d’automobilistes qui sillonnent chaque jour les nombreux kilomètres de la capitale. Cette exaspération est due aux fortes chutes de pluie qui bloquent à chaque fois les autoroutes ainsi que les principaux axes de la capitale. A plusieurs reprises, nous avons abordé le sujet de la réalisation de routes et d’autoroutes ainsi que la maintenance de ces kilomètres de goudron qui, au lieu de bloquer la circulation, devraient au contraire, selon les professionnels de la route, être aussi fluides que par temps sec.

De ce fait, nous sommes partis à la rencontre de plusieurs travailleurs, qui doivent relier la capitale pour rejoindre leurs postes de travail respectifs. Le bilan est vite dressé. Le ras- le-bol fait monter la tension jusqu’au point de rupture et les langues se délient, «comment voulez-vous arriver à votre bureau en temps et en heure avec des autoroutes mal entretenues ?», s’interroge M’hand, qui arrive tout droit de Ain Naâdja. «Pour venir d’où j’habite jusqu’à Belouizdad j’ai mis plus d’une heure et demie et le scénario n’a pas changé depuis plusieurs années», enchaîne-t-il.

Les nombreux avaloirs n’avalent presque rien, les dénivelés qui doivent normalement détourner les trop-pleins d’eau en dehors de la chaussée font au contraire office de barrage. Nous avons rencontré Nora, qui habite à Ouled Fayet et qui se dirige vers le centre-ville, elle n’arrive pas à accepter la situation dans laquelle elle se retrouve chaque fois que de fortes précipitations touchent la capitale et ses environs. Nora nous explique qu’à Ouled Fayet, et plus particulièrement à El Bahdja, la situation devient critique. «Non loin de là se trouve le lit d’un oued et avec les pluies torrentielles, il n’est pas rare de voir des mètres cubes d’eau se déverser sur la chaussé et avec les nouvelles cités construites non loin de là, la circulation se mue en un véritable sauvetage.

Chacun pour soi et Dieu pour tous !», détaille notre interlocutrice. A chaque chute de pluie, les milliers d’automobilistes qui circulent dans la capitale doivent faire mille et un calculs pour essayer de s’en sortir coûte que coûte. Douéra, qui se trouve à plusieurs lieues de la métropole s’agrandit constamment. Sa population augmente également et engendre de longs bouchons. Si les précipitations sont un don du ciel, elles sont pour Assia une véritable torture, «il est 11h et je viens tout juste d’arriver.

Je suis sortie de chez moi vers 8h15 et c’est tout bonnement indescriptible», rapporte-t-elle avec ironie. En matière de circulation, Kheiredine est devenu un véritable expert du trafic routier et de la circulation, il détaille son trajet : «En passant par Ben Zerga vers Haraga, la circulation fonctionne au compte-gouttes et depuis les premières heures de la matinée, la RN24 au lieudit Nekhlet, jusqu’à la bifurcation qui mène vers le chef-lieu de Bordj El Kiffan est totalement encombrée à la fois par les automobiles et par les eaux. J’ai vu des ouvriers de l’APC s’affairer autour des avaloirs avec des moyens rudimentaires sans grand succès» dénonce-t-il.

Aujourd’hui, les entreprises, qu’elles soient privées ou étatiques sont de plus en plus strictes sur les horaires. Sarah est le parfait exemple pour ce cas de figure. La jeune femme, qui a trouvé un emploi à Dély Ibrahim s’y dirige chaque matin depuis Khraicia, et si le cauchemar est constant en temps normal, le temps pluvieux de ces jours accentue le problème. «L’entreprise pour laquelle je travaille est très stricte en matière d’horaires de travail, les retards ne sont pas tolérés, avec le mauvais entretien des routes, le niveau de l’eau grimpe rapidement, bloquant ainsi la circulation.

Est-il impossible pour les APC d’entretenir les routes avant l’arrivée de la saison hivernale ?», questionne-t-elle. Selon toute vraisemblance, la circulation devrait rester ainsi jusqu’au retour du beau temps, les eaux devraient se retirer pour laisser place à une gadoue salissante et a une poussière étouffante.

El Watan


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