Contrôle technique de véhicules : Grosses contraintes posées aux conducteurs

Depuis bientôt une semaine, les services compétents du ministère des Transports ne cessent d’avertir les propriétaires des véhicules, notamment ceux immatriculés en 2015, de passer au contrôle technique, obligatoire tous les deux ans pour les voitures de moins de cinq ans et annuellement pour les plus anciennes.

Il est rappelé que de lourdes sanctions sont prévues contre les contrevenants, soit une amende de 20 000 à 50 000 DA, une peine de prison de deux à six mois et une suspension du permis de conduire pour une durée d’une année. Rien d’exceptionnel.
L’annonce est itérative chaque fin du mois de janvier depuis 2007. Sauf que cette année aussi, de grosses contraintes sont posées aux conducteurs. Ceux qui se hasardent à se présenter à une structure de contrôle technique, agréée par le ministère de tutelle, vers 8h ou 8h30, sont refoulés systématiquement. Motif ? Le nombre de voitures à contrôler dans la journée, une trentaine à peine dans certains endroits, est déjà épuisé. Il est dit que la file des véhicules à contrôler se forme aux aurores, soit aux alentours de 6h, pour que le premier arrivé passe son tour à l’ouverture des portes à l’amorce des horaires usuels de travail.
Laisser la corvée pour un samedi n’est pas une meilleure alternative à la longue attente, nous confient des automobilistes qui en ont fait l’expérience au cours de cette semaine. Plusieurs structures, à Alger du moins, ne sont pas opérationnelles ce jour-là. Les autres sont assaillies à des heures aussi matinales.