Le Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), étudie les possibilités de fabriquer une voiture électrique algérienne, a indiqué mercredi à Alger son président, Rédha Tir, estimant que l’Algérie a tous les moyens pour concrétiser ce type de projets à dimension environnementale.
Lors d’un point de presse animé en marge de la tenue d’une rencontre-débat sur les politiques environnementales en Algérie, organisée par le CNESE, M. Tir a révélé que le Conseil qu’il préside « développe l’idée de la fabrication d’une voiture électrique algérienne« .
Selon M. Tir, l’Algérie recèle des prodiges de renom dans différents secteurs ayants trait au développement d’un tel projet, en plus de disposer des ressources naturelles nécessaires pour le concrétiser à l’instar du fer et de l’acier.
Le président du CNESE estime, à ce propos, que « rien n’empêche les Algériens de nourrir une telle ambition ».
« Le CNESE reste réceptif à toutes les initiatives et encourage toutes les capacités nationales notamment les PME et les start-up qui sont invitées à réfléchir à de tels projets, sans se limiter au domaine de l’industrie automobile mais en prospectant d’autres secteurs, notamment l’industrie pharmaceutiques », a-t-il précisé.
Le président de ce Conseil a insisté, dans ce sens, sur l’impérative de développer la ressource humaine algérienne dans le domaine de l’innovation et sa valorisation « dans le but de bâtir une véritable politique industrielle qui prend en compte les exigences environnementales ».