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Tébessa: Le transport public dans le désordre.

24 octobre 2016 - 8 h 54 min

Que dire du transport urbain et dans une certaine mesure de celui d’interurbain ? A vrai dire, aussi bien les transporteurs que les usagers sont unanimes pour crier ensemble au chaos qui caractérise ce service public primordial, dans la vie de tout un chacun. Et pour cause, l’anarchie constatée dans les stations (ou ce qu’il en ressemble) en est la preuve tangible de l’absence d’une gestion méthodique, de plan et d’organigramme. C’est l’improvisation érigée en mode de gestion, en sus du déficit de coordination des parties impliquées dans l’opération du transport. Résultat, c’est le provisoire qui dure, les artères étouffent d’une circulation démentielle, notamment aux heures de pointe. Les chauffeurs de taxi désignent d’un doigt accusateur les responsables du secteur, direction des transports et APC, qui sont, selon eux, les premiers à incriminer, une gestion menée à vue d’œil, ajoutent-ils, où l’improvisation règne d’après l’humeur du jour. «Nous voulons des stations bien entretenues et bien contrôlées, pas de place aux intrus qui viennent nous voler notre métier sans que personne crie au scandale», affirment-ils à l’unisson. 

Par là, ils mettent en cause ces nombreux « clandestins » qui, sans vergogne, concurrencent les vrais taxis astreints à des charges fiscales et autres, une concurrence déloyale obligeant certains chauffeurs de taxi à changer de métier, faute de pouvoir assumer toutes ces contraintes financières. De même, en ce qui concerne les nouvelles gares routières, censées répondre aux besoins des usagers, il s’est avéré que leur mise en service depuis quelques mois déjà pose problème. Les transporteurs interurbains, taxis et bus, sont dans le désarroi. 

Sises en dehors des centres urbains, les gares routières, intermodale du chef-lieu et celles de Cheria, Bir El Ater et Ouenza, sont presque désertées ou très peu fréquentées par les voyageurs, leur éloignement cause des dépenses supplémentaires aux citoyens les utilisant. Un citoyen de Cheria nous signale que pour prendre le car ou un taxi à destination de Tébessa, il est obligé de dépenser quatre fois plus le prix du ticket, car arrivé à la gare routière du chef-lieu, il recourt à un deuxième moyen de transport pour le déposer au centre-ville, un parcours du combattant, surtout lorsqu’on est avec les membres de sa famille et tard dans la nuit. Conséquence, certains de ces transporteurs refusent d’assurer la desserte, exigeant des services concernés une amélioration des conditions de travail et plus d’égard des autorités locales, car ils représentent un service public névralgique. 

 

Le Quotidien d’Oran.

 

 

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