Alger – Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, a exhorté samedi à Alger les directions des travaux publics (DTP) à renforcer leur présence sur le terrain et à lever toutes les contraintes administratives ou techniques susceptibles de freiner l’avancement des projets.

Présidant une réunion consacrée au suivi des projets routiers dans les wilayas d’Adrar et d’In Salah, M. Rekhroukh a insisté sur l’importance de prendre en charge les doléances des entreprises afin de leur permettre de respecter leurs engagements contractuels.

Le ministre a rappelé que des budgets conséquents sont mobilisés pour préserver et moderniser le réseau routier national. Ces investissements, a-t-il souligné, traduisent la volonté des pouvoirs publics d’améliorer la qualité des infrastructures, de renforcer l’attractivité économique des régions du Sud et d’assurer la sécurité des usagers.

Par ailleurs, il a mis en avant la nécessité de concevoir et de réaliser les projets en tenant compte des conditions climatiques particulières du Sud, caractérisées par de forts écarts de température, afin de garantir leur durabilité.

Lors de cette rencontre, le directeur des travaux publics d’Adrar a présenté un exposé sur la modernisation de plusieurs axes majeurs : la route nationale (RN) n°06 reliant Reggane à la limite de Bordj Badji Mokhtar (125 km), la RN n°52 reliant Reggane, Aoulef et In Salah (60 km), ainsi que le tronçon Adrar-Aoulef (40 km).

Un second exposé a concerné les projets en cours dans la wilaya d’In Salah, notamment la réhabilitation de la RN n°01 sur 35 km, la modernisation du tronçon In Salah–El Meniaa (50 km) et le renforcement de la RN n°52 vers Adrar.

M. Rekhroukh a affirmé que la nouvelle approche du secteur repose sur l’amélioration de la qualité des réalisations, leur adaptation aux spécificités locales et leur pérennité, tout en positionnant le réseau routier comme un levier de développement durable et d’intégration économique nationale.

La réunion s’est tenue en présence du secrétaire général du ministère, Ali Boularbah, des cadres centraux, du PDG du groupe Gitra, ainsi que des directeurs des travaux publics d’Adrar et d’In Salah, en plus des représentants des entreprises publiques et privées, des bureaux d’études et des laboratoires spécialisés.