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Projets ferroviaires à Djelfa: un facteur de développement à dimension socio-économique

4 novembre 2021 - 9 h 08 min

Les projets de lignes ferroviaires actuellement en réalisation à Djelfa, avec des compétences algériennes, sont le reflet d’une vision de développement durable visant la consécration d’une véritable croissance à dimension socio-économique.

La wilaya enregistre actuellement la réalisation de trois grands projets totalisant 327 km de lignes ferroviaires et dont le taux d’avancement est jugé « très appréciable ».

Il s’agit du projet de la voie Djelfa/Laghouat, sur une distance de 110 km, Boughezoul /Djelfa (140 km) et de la voie traversant le nord de Djelfa, reliant M’sila à Tissemssilet, en passant par El Birine et Sidi Laadjel.

Selon le directeur local par intérim des Transports, M. Haouache, ces projets, inscrits au titre de la mise en œuvre des plans de développement et de promotion de l’économie nationale, mis au point par les autorités publiques, enregistrent actuellement un taux d’avancement estimé à 85%.

Il a souligné que d’importants ouvrages d’art et infrastructures de base sont prévus au titre de ces projets stratégiques, citant, notamment, six gares (entre monomodale et multimodale) de voyageurs et de marchandises, au chef-lieu de wilaya, Hassi Bahbah, Ain Ouessara, El Birine, et Sidi Laadjel.

Pour s’enquérir de l’état d’avancement de ces projets et des éventuelles contraintes techniques rencontrées sur le terrain, le wali, Amar Ali Bensaad, a visité les chantiers de ces projets structurants.

Sur place, le chef de l’exécutif local a loué les efforts consentis par les entreprises en charge de ces projets saluant leurs cadres et les travailleurs, qui ont « prouvé leur compétence et aptitude à réaliser des projets stratégiques à dimension économique », a-t-il assuré.

 

–Des entreprises Algériennes expérimentées dans la réalisation de projets ferroviaires–

 

La réalisation de ces projets de lignes ferroviaires à Djelfa est confiée à des sociétés algériennes, ayant acquis une grande expérience sur le terrain, dont COSIDER, l’Entreprise nationale de réalisation

d’infrastructures ferroviaires (INFRAFER ), la Société d’étude et de réalisation d’ouvrages d’art de l’ouest (SERROR) et la Société algérienne des ponts et travaux d’arts (SAPTA).

Le suivi est assuré, également par des bureaux d’études algériens.

Le directeur du projet de la ligne Djelfa /Boughezoul, Smail Hellal, a indiqué que ce tronçon de 140 km traversant la wilaya du nord au sud, comporte la réalisation de deux gares ferroviaires à Ain Ouessara et Hassi Bahbah, outre cinq (5) viaducs, 40 ouvrages d’art et 3 tunnels.

La ligne Djelfa/Laghouat comprendra, quant à elle, deux gares multimodales, à Djelfa et Laghouat, actuellement en cours d’achèvement, en plus de 45 ouvrages d’art et 133 installations pour, notamment, l’évacuation des eaux de pluie, a informé le directeur du projet Sid Ali Derbal.

 

–Des projets à dimension stratégique–

 

« Ces projets de lignes ferroviaires traduisent, par leur dimension stratégique, la forte volonté de l’Etat de renforcer le maillage du réseau ferroviaire national dans une démarche de développement économique à le long terme« , a indiqué Abdelkader Mezari, chargé de communication

auprès de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires(ANESRIF).

Le même responsable a ajouté que ces lignes, dont a bénéficié la wilaya de Djelfa, notamment les lignes Boughzoul/Djelfa et la ligne Djelfa/Laghouat, sont un « acquis très importants » pour la wilaya, relevant que ces deux lignes, dont les travaux de réalisation progressent à un rythme appréciable, suivant les délais fixés, ?rentrent dans le cadre du grand projet structurant de la ligne ferroviaire qui reliera le nord au sud du pays sur une distance de 2000 km.

Concernant cette ligne stratégique Nord/sud, le responsable a annoncé le lancement « prochainement », des travaux de réalisation du tronçon Hamdania/El Affroune (40 km), quant à l’axe Chiffa (Blida)/Boughezoul (Médéa), les études techniques sont en cours de finalisation, a-t-il

indiqué en relevant que le relief difficile de la région exige la réalisation de tunnels et de nombreux ouvrages d’art pour maintenir une vitesse du train de 220km/h.

« Les projets de lignes ferroviaires sont un moyen pour assurer un décollage économique de la région », a estimé, pour sa part, Dr.Slimane Chibout, de la faculté des sciences économiques de l’université de Djelfa.

Outre la contribution de ces projets dans la résorption du chômage, ils permettront également de désenclaver toutes les régions traversées par ces lignes, du Nord au Sud du pays et de l’Est à l’Ouest, tout en assurant leur développement a-t-il observé.

Ces projets de lignes ferroviaires entraîneront, par ailleurs, un renforcement des infrastructures de base à même d’encourager l’investissements, par l’implantation de ports secs et de grandes zones industrielles ce qui donnera un essor à l’activité commerciale dans toute la wilaya qui jouit d’un emplacement stratégique au cœur du pays », a soutenu le Dr.Chibout.

L’universitaire n’a pas manqué de relever que ces projets de lignes ferroviaire répondent aussi a une demande sociale, soulevée à divers occasions, portant sur l’intégration de spécialités des métiers de la voie ferrée dans la nomenclature de la formation professionnelle, dans une démarche participative visant à assurer une main d’œuvre locale qualifiée.

Une doléance d’ailleurs satisfaite par le ministre du secteur, lors d’une visite dans la wilaya, durant laquelle a été souligné l’impératif de la signature d’une convention dans le domaine, entre les secteurs des Transports et de la Formation professionnelle.

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