L’Algérie, comme de nombreux pays à travers le monde, a rendu hommage ce dimanche 17 novembre aux victimes de la route. Une journée de recueillement et de sensibilisation qui rappelle l’ampleur du fléau des accidents de la route dans notre pays.

Selon les derniers chiffres officiels, les routes algériennes sont le théâtre de milliers d’accidents chaque année, causant un nombre incalculable de décès et de blessés. Ces tragédies endeuillent des familles entières et ont un impact durable sur la société.

Un problème de santé publique

Les accidents de la route ne sont plus seulement des faits divers, mais bien un véritable problème de santé publique. Les causes sont multiples : excès de vitesse, dépassements dangereux, conduite en état alcoolique ou sous l’effet de stupéfiants, non-respect du code de la route, vétusté des véhicules, etc.

Le rôle de la sensibilisation

Face à cette situation alarmante, les autorités algériennes multiplient les campagnes de sensibilisation pour inciter les usagers de la route à adopter des comportements responsables. Les écoles, les médias et les associations jouent également un rôle essentiel dans cette démarche.

Les solutions existent

Les experts s’accordent à dire que les solutions pour réduire le nombre d’accidents de la route existent. Il s’agit notamment d’améliorer l’état des infrastructures routières, de renforcer les contrôles routiers, de former les conducteurs, de généraliser l’utilisation des ceintures de sécurité et des sièges auto pour enfants, et de promouvoir les transports en commun.

Un appel à la responsabilité collective

Chaque citoyen a un rôle à jouer pour rendre nos routes plus sûres. En respectant le code de la route, en ne conduisant pas sous l’influence de l’alcool ou de la drogue, en adaptant sa vitesse aux conditions de circulation et en signalant tout comportement dangereux, chacun peut contribuer à sauver des vies.

La journée mondiale du souvenir des victimes de la route est un moment fort pour rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont perdu la vie sur nos routes. Mais c’est aussi et surtout un appel à l’action. En agissant tous ensemble, nous pouvons faire de nos routes des lieux de vie et non plus des champs de bataille.