Bordj-Ménaiel ou les interminables encombrements

bordj-menail
17 mai 2018 - 8 h 41 min

La ville de Bordj-Menaiel est malheureusement connue pour ses interminables bouchons et sa circulation des plus denses. La localité des coquelicots subit le poids des encombrements.

Pour accéder ou sortir du centre-ville, il faut beaucoup de temps notamment durant la matinée. Des nerfs d’acier et la patience sont indispensables pour y circuler, la circulation routière au niveau de l’entrée Est situé à hauteur de la cité Mustapha Ben Boulaïd ( plus connu par la Capère) ainsi qu’au niveau du centre ville, du côté de Bousbaâ, du tronçon menant vers la daïra pour la destination de Cap-Djinet présentent des dangers certains pour les automobilistes qui souffrent le martyr au moment de franchir les differentes intersections jugées trop dangereuses.

Du coté Est, Ouest, Nord ou Sud, la localité des Bordj-Ménaiel est difficilement accessible , car il faut patienter au niveau des différents barrages sécuritaires au niveau de l’intersection menant vers le village Omar, puis celui du barrage de police se trouvant devant le Centre de formation professionnelle (CFPA), car le phénomène de l’encombrement débute tôt le matin à partir de sept heures. Si par malheur, les camions de gros tonnage arrivent au même moment, c’est tout bonnement la paralysie, l’attente peut aller parfois jusqu’à une heure de temps si ce n’est plus pour rejoindre par exemple le siège de daïra, l’APC, et encore plus grave l’hôpital car l’enchevêtrement de voitures, camions, bus et tout ce qui en découle fera sonner les plus sages, des klaxons sans discontinuer, des cris et parfois même des insultes qui fusent de partout sont le spectacle quasi quotidien des routes de la ville.

Chacun veut passer le premier, tous les moyens sont bons.On double à gauche comme à droite, on ne respecte aucun code de la route, c’est la politique du qui «passera le premier» sûrement pas celui qui a la priorité, mais le plus pressé et parfois le plus nerveux et le plus habile, c’est de l’anarchie totale, du tague ala mene tague, le code de la route est bafoué- Au centre-ville de Bordj-Ménaiel et la file de voitures est beaucoup trop longue et il est impossible de trouver un lieu pour stationner et pour cela il faut faire des allées et retour afin d’espérer trouver une place. En pleine ville, la donne se complique et l’attente se prolonge.

En venant de Tizi-Ouzou par l’agence gare routière, c’est quasi pareil, il faut s’armer de courage et de patience, un autre barrage de sécurité s’offre à vous et de là l’encombrement commence, les voitures circulent lourdement et difficilement pour pouvoir atteindre le rond point menant vers l’hôpital, les urgences, la Gendarmerie, l’APC, la cité Bousbaa, c’est toujours la même donne, du coup la ville des coquelicots étouffe à longueur de journée, impossible de trouver une solution à cette situation qui stresse les habitants de cette historique ville qui ne mérite nullement ce qui lui arrive, qui fera quoi pour fluidifier la circulation : un plan de circulation doit être établi au plus vite par les autorités locales, à savoir APC, daïra, sûreté de daïra : la situation se complique davantage pendant les intempéries ou lorsque l’informel persiste dans les rues, un phénomène qui a la peau dure. Cependant, il est impossible de rebrousser chemin.

Paradoxalement, la voirie et les axes du centre-ville sont restés tels quels, rien n’a changé, la population et le parc automobile de la daïra de Bordj-Ménaiel ont augmenté significativement, c’est ce qui . Les panneaux de signalisation promis par les responsables concernés ne sont pas encore réalisés. Les giratoires prévus au centre-ville surtout dans les carrefours ne sont mis en place. Les agents des services de sécurité pour la régulation de la circulation ne sont pas présents et parfois les usagers les accusent par leur absence d’être à l’origine des bouchons et de la saturation de la circulation. Actuellement, la ville est abandonnée et même condamnée à une anarchie et les usagers de la route à souffrir de la lenteur et de l’engorgement, tous azimuts des axes routiers.

Que dire lorsque par malchance, un malade doit être évacué en urgence de l’hôpital Colonel Ouamrane vers Tizi-Ouzou ou Alger, autant faire appel à Superman, Batman ou autres. Si c’est une parturiente qui doit se rendre pour un accouchement, l’ambulancier a beau utiliser sa sirène, personne ne passe, car en pleine ville, la donne se complique et le passage se prolonge. Idem pour des prisonniers dans l’attente d’être jugés au tribunal de Bordj-Ménaiel d’arriver à l’heure, les services de sécurité doivent s’armer de courage et de patience pour passer, et cela sans parler de la circulation à l’intérieur du chef-lieu de daïra et des lieux de stationnement exploités illicitement par des personnes qui se sont proclamés «parkingueurs».

Lorsque des cortèges nuptiaux traversent le centre-ville, quelquefois aussi, les automobilistes quittent leurs véhicules pour s’adonner à des danses folkloriques animés par des tbablas pour se donner en spectacle et montrer leur talent afin de plaire aux jeunes filles se trouvant dans les voitures. La situation est très critique et les autorités locales doivent trouver le remède adéquat à ce problème qui dure depuis plusieurs décennies : Bordj-Ménaiel est asphyxiée, stressée, angoissée par cette situation désastreuse.

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