
Le gouvernement “encourage” les constructeurs automobiles ayant des usines d’assemblage en Algérie à augmenter leur production pour répondre à la demande interne, a-t-on appris ce mercredi 11 avril de source source autorisée.
« Le ministère de l’Industrie n’a pas l’intention de fixer des quotas de production pour l’activité du montage automobile », assure notre source.
Bien au contraire, le gouvernement encourage « les constructeurs qui ont lancé leurs activités à augmenter la cadence de production afin de répondre aux besoins du marché en faisant tourner leurs usines à pleine capacité », affirme la même source, d’autant plus que l’importation des véhicules neufs est suspendue.
La décision de suspendre les importations a affecté le consommateur qui s’est trouvé piégé entre une offre relativement faible et des prix exorbitants des véhicules “made in Algeria”.
« Les quotas ont été instaurés pour réguler l’importation dans le sillage de la rationalisation des dépenses, ce n’est pas le cas pour la production qui reste libre », atteste notre interlocuteur.
Par ailleurs, le gouvernement « est très satisfait », de l’initiative prise par certains constructeurs de baisser les prix des véhicules montés en Algérie.
Cette baisse « est intervenue après la décision du gouvernement de rendre publics les prix sortie d’usine des voitures assemblées localement », se félicite notre source.
Le gouvernement tient à « garder l’œil sur les prix », relève la même source. Il compte sur ce plan sur « la transparence » des constructeurs « auxquels l’État a accordé des avantages (fiscaux et parafiscaux non négligeables)».
Le prix des véhicules devraient se stabiliser « avec l’entrée en lice de nouveaux constructeurs ». Comme nous l’avions révélé, le CNI va examiner le dossier de l’usine d’assemblage de la marque Ford dans les prochains jours. La porte reste ouverte « à d’autres constructeurs », selon notre source.