
L’ouverture de la ligne du métro reliant les stations Aïn-Naâdja et place des Martyrs a vu le trafic des passagers augmenter de 50%. Il est passé de 100 000 à 150 000 passagers/jour, a indiqué hier le P-dg du groupe Transtev M. Hadbi Aomar, lors de son passage au forum du journal DK News.
L’extension de la ligne reliant les stations Aïn-Naâdja et place des Martyrs a augmenté substantiellement les recettes de l’entreprise du métro d’Alger. Le nombre de passagers est passé en 24 heures de 100 000 à 150 000 passagers, soit 50% du trafic d’une longueur de 18 km.
Selon le patron du groupe Transtev, cette «inauguration a créé une réelle dynamique dans le trafic ferroviaire du Métro d’Alger». Le même responsable a déclaré que cette nouvelle ligne a dynamisé les activités des travailleurs du métro, d’où «la poursuite des efforts pour la réalisation des autres lignes». A ce propos, M. Hadbi a fait savoir que les «travaux de l’extension de la ligne reliant la station d’El Harrach à l’aéroport international d’Alger se poursuivent à un rythme très élevé». Ainsi, il dira que cette ligne de 9 km devra entrer en activité en 2022, «ce qui donnera au Métro d’Alger une dimension internationale, en attendant son extension vers d’autres localités de la capitale.
La même source a fait savoir que le montant global de la facture des projets à l’arrêt concernant les différentes extensions est estimé à 9 milliards d’euros, soit l’équivalent de 1 000 milliards DA. «Mais depuis quelque temps, les travaux ont repris à un rythme assez élevé pour rattraper le temps perdu jusque-là», a-t-on ajouté. Concernant le fonctionnement du tramway et contrairement au métro, l’invité du forum du journal DK News fera savoir que «le taux de fraude enregistré est situé entre 25 et 30% sur le tramway. Une fraude née du non-paiement des tickets». Cela a amené les responsables de la société du tramway d’Alger à mettre en place une stratégie de lutte contre la fraude ce qui a suscité des réactions «malveillantes» de la part de certains usagers.
Cette situation a causé des agressions perpétrées contre deux contrôleurs à l’intérieur du tramway.
Par ailleurs, M. Hadbi a souligné que sans l’intervention d’autres organismes concernés par la sécurité des citoyens, l’Entreprise du tramway aurait subi le diktat du «phénomène de la mendicité».