
Dans le classement 2017, actualisé il y a deux jours par le cabinet de conseil financier Arton Capital, le passeport algérien est signalé dans une position plus faible que celle qu’il a occupée en 2016. Désormais, uniquement 46 pays (essentiellement des pays qui ne constituent pas une destination forte des Algériens) ne requièrent pas de visa d’entrée pour les titulaires du passeport vert ou les délivrent automatiquement à l’arrivée aux frontières. Une situation qui met l’Algérie à la 177e place (sur 199 pays pris en compte dans le classement des passeports les plus puissants), loin derrière ses voisins d’Afrique du Nord (Tunisie, Maroc, Égypte et Mauritanie) et même des régions en conflits armés à l’instar du Mali. En 2016, les Algériens jouissaient d’une entrée libre dans 51 pays. Ce qui revient à conclure qu’en moins d’une année, cinq États ont conditionné l’arrivée d’Algériens sur leurs sols de souveraineté par la détention d’un visa. Globalement, l’Europe perd sa domination dans le top 10 des passeports les plus puissants. Désormais, Singapour se classe première avec un accès libre à 159 pays. L’Allemagne est deuxième. Elle est talonnée par la Corée du Sud et la Suède. Le Japon est à la 4e place avec la France, le Danemark, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Finlande et la Norvège. Les USA perdent deux places en raison de la politique restrictive envers les migrants du président Donald Trump.