
Hyundai franchit une nouvelle étape en Algérie. Tarek Mossaab, Directeur de la Stratégie et de la Planification d’Entreprise pour la région MENA, a présenté les grandes lignes d’un projet majeur d’implantation d’une usine de production automobile dans le pays. Une initiative qui devrait marquer un tournant pour le secteur et renforcer la place de la marque sur le marché national.
Selon les prévisions, la première voiture Hyundai « made in Algeria » sortira des chaînes de montage en 2026. L’usine, conçue comme une plateforme industrielle clé, affichera une capacité de production annuelle de 50 000 véhicules. La gamme produite localement sera variée, comprenant trois modèles de tourisme – dont les Grand i10 et Accent – ainsi que le SUV Creta, en plus de deux modèles utilitaires.
Au cœur de cette stratégie, Hyundai mise sur une forte intégration locale. « Le taux d’intégration débutera à 30 %, mais nous travaillerons activement pour le dépasser en concluant des accords avec des partenaires locaux de la sous-traitance », a indiqué M. Mossaab. Ce choix vise à stimuler la création d’un véritable écosystème automobile national et à générer entre 800 et 1000 emplois directs.
Parallèlement, un réseau de 48 agents agréés sera déployé à travers 36 wilayas afin d’assurer une couverture nationale optimale et un service de proximité aux clients.
Au-delà du marché domestique, Hyundai affiche une vision à long terme : lancer l’exportation de ses véhicules assemblés en Algérie au bout de cinq années d’activité. L’Algérie devrait ainsi devenir une base stratégique pour la conquête des marchés africains.
Avec cet investissement d’envergure, le constructeur sud-coréen confirme sa confiance dans le potentiel économique algérien et son ambition de s’imposer comme un acteur incontournable du secteur automobile national et régional.