Lors d’une séance plénière au Conseil de la nation, consacrée aux questions orales, et présidée par Ahmed Kherchi, vice-président du Conseil, M. Rekhroukh a précisé que les résultats de contrôle sur le terrain ont montré une aggravation de ce phénomène, ce qui nécessite la prise de mesures supplémentaires, qui sont actuellement en cours d’examen.
« Nous œuvrons à lancer des projets de dédoublement de voies à grande échelle, en fonction de la disponibilité des fonds nécessaires à cet effet. Mais, en attendant la réalisation de ces projets, il est impératif de préserver le réseau routier en respectant la limite de la charge autorisée », a-t-il ajouté.
Le réseau routier national qui s’étend sur 144.000 km, le plus grand en Afrique, nécessite une maintenance constante et une extension continue parallèlement à l’augmentation du nombre de véhicules dans le pays, selon le ministre.
Répondant sur une question relative à l’autoroute contournant le quatrième tronçon reliant les wilayas de Bordj Bou Arreridj et de Ain Defla, sur une distance de 265 km, le ministre a indiqué que l’étude technique du projet a été complètement finalisée et que les travaux sont actuellement en cours sur le premier tronçon sur une distance de 67 km, entre Khemis Miliana (Ain Defla) et l’échangeur de Berrouaghia (Médéa).
Quant au reste du projet (Berrouaghia- Bordj Bou Arreridj), sur une distance de 198 km, il nécessite un montant total de 430 milliards de dinars, selon le ministre, qui a affirmé qu’en attendant la mobilisation des fonds nécessaires, le ministère prévoit des opérations de réaménagement des axes routiers parallèles pour absorber l’augmentation du trafic.