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Frontières Schengen : un nouveau système de contrôle pour les voyageurs algériens dès octobre 2025

24 septembre 2025 - 13 h 27 min

À partir d’octobre 2025, les Algériens qui se rendent en France ou dans un autre pays de l’espace Schengen devront se conformer à une nouvelle procédure aux frontières. Le système européen d’entrée et de sortie (Entry-Exit System – EES) remplacera progressivement le tampon manuel sur les passeports, marquant une étape importante dans la digitalisation du contrôle des voyageurs.

 

Jusqu’ici, les voyageurs munis d’un visa Schengen voyaient leur passeport tamponné à chaque entrée ou sortie. Désormais, l’opération sera automatisée : les noms, prénoms, numéro de passeport, photo et empreintes digitales seront enregistrés électroniquement, ainsi que la date, l’heure et le lieu de passage. En cas de refus d’entrée, la décision figurera également dans la base de données.

L’objectif de cette réforme est clair : renforcer la maîtrise des séjours de courte durée et détecter immédiatement tout dépassement de la limite autorisée, fixée à 90 jours sur 180.

 

Le déploiement de l’EES sera progressif. Entre le 12 octobre 2025 et le 9 avril 2026, certains points de passage ne seront pas encore équipés. Le système deviendra obligatoire et généralisé à partir du 10 avril 2026. Durant la phase transitoire, il sera encore possible de franchir certaines frontières sans enregistrement numérique, mais cette option disparaîtra définitivement au printemps 2026.

Il est à noter que le refus de fournir ses données biométriques (photo ou empreintes digitales) entraînera automatiquement l’impossibilité d’entrer dans l’espace Schengen.

 

La mise en place de l’EES n’impliquera aucun coût supplémentaire pour les voyageurs algériens. En revanche, une autre nouveauté est attendue : à partir de fin 2026, l’Union européenne instaurera l’ETIAS (Système européen d’information et d’autorisation de voyage).

Cette autorisation, obligatoire pour les courts séjours, coûtera environ 20 € par personne et sera valable trois ans (ou jusqu’à l’expiration du passeport). Elle ne concernera pas les mineurs de moins de 18 ans, les plus de 70 ans et les membres de familles de citoyens européens disposant de la libre circulation.

 

Si le dispositif vise à fluidifier les passages à long terme, une période d’adaptation sera nécessaire. Les autorités anticipent un allongement des files d’attente dans les aéroports et aux frontières, le temps que les voyageurs et le personnel s’habituent à cette nouvelle procédure. Pour limiter les désagréments, des solutions comme le pré-enregistrement en ligne ou l’installation de bornes libre-service sont envisagées.

 

Avec l’EES, l’espace Schengen entre dans une nouvelle ère de contrôle numérique. Pour les voyageurs algériens, ce dispositif représente un changement majeur : il modernise les procédures d’entrée mais impose aussi davantage de rigueur dans le respect des règles de séjour.

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