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La route est pour l’économie ce qu’est le vaisseau sanguin pour l’organisme

6 décembre 2016 - 21 h 17 min

De 5 à 111 l’amélioration et le développement de nos routes n’est pas très important. 1864 : 5 routes nationales, 1879 : 10 routes nationales, 1906 : 10 routes nationales, 2 994 km, 1916 : 16 routes nationales, 4 238 km5, 1929 : 5 083 km6, 1935 : 31 routes nationales, 6 740 km, 1948 : 39 routes nationales, 8 010 km, 1999 : 99 routes nationales, 25 500 km, 2010 : 106 routes nationales, 28 655 km, 2011 : 111 routes nationales, 29 280 km

L’Algérie a été classée au quatrième rang des pays arabes, en matière d’accidents de la circulation routière, avec un bilan très lourd qui a été estimé à 44907 accidents ayant entrainé la mort de 4540 personnes et fait 69.582 blessés au niveau national. Les statistiques du centre national de prévention et de sécurité routière, ont révélé que pour l’année 2013, l’Algérie occupe le quatrième rang par rapport aux pays arabes en matière du nombre d’accidents dont les causes sont liées principalement au facteur humain, où les conducteurs de véhicules sont responsables à hauteur de 82,68 % dans les accidents de circulation, suivis des piétons pour un pourcentage de responsabilité de 6,82 %. Cependant, en troisième position, arrive avec un pourcentage de 6,54 %, les causes liées à la qualité et l’état des véhicules. Et enfin, avec un faible taux de 4,76 %, se classe l’état des routes. Selon des chiffres donnés par les services de la gendarmerie nationale, il avait été enregistré à la fin de l’année 2013, pas moins de 27.544 accidents de la route ayant provoqué 3784 morts et 49.120 blessés, en plus de 3500 qui sont devenus handicapés selon la même source. De son côté, le représentant de la sureté urbaine relevant de la direction générale de la sureté nationale, a révélé que l’insécurité routière cause des dédommagements très importants qui pillent l’économie nationale, atteignant jusqu’à 100 milliards de dinars annuellement. Un rapport d’évaluation de la Banque mondiale sur les secteurs du transport et des travaux publics, a révélé de nombreuses défaillances qui caractérisent ces deux secteurs, les estimations de l’instance internationale ont indiqué que 60 %des réseaux routiers sont en mauvais état. L’efficacité des services de transports diffère d’un service à l’autre, mais certains ont contribué, par leur retard, à entraver la croissance et la productivité dans un certain nombre de secteurs économiques. Le rapport a observé que les trois quarts des aéroports activant en Algérie enregistrent moins de 10 vols par jour, ce qui est en deçà des niveaux adoptés sur le plan international. Le rapport de l’instance internationale intitulé « correction des défaillances des infrastructures dans le domaine du transport et des travaux publics » a précisé que l’Algérie a affecté des investissements et des moyens financiers considérables qui représentent 21,5 % de l’enveloppe réservée entre 2001 et 2004, et estimée à 7 milliards de dollars, ce qui représente 4 % du produit intérieur brute entre 2005 et 2009, et plus de 7 % du PIB hors hydrocarbures.

Par ailleurs, le même rapport a assuré que les services de transport public ne répondent pas entièrement aux besoins des habitants algériens, la durée moyenne de déplacement de l’Algérien dans les transports publics est de 80 minutes par jour, c’est pourquoi le rapport a appelé à la nécessité de développer la qualité des transports, notamment à Alger.

Bien que l’Algérie enregistre le plus haut taux de couverture du réseau routier, comparé au nombre d’habitants, avec 3.3 km pour 1000 habitants, en plus d’un taux de routes goudronnées de 72 %, il reste que 60 % des routes sont en mauvais état. Le ministre des Travaux publics a appelé, au respect des normes techniques dans l’exécution des projets d’infrastructures routières. Les entreprises réalisatrices sont appelées à réfléchir à la mise en place d’un laboratoire commun de recherche et d’autocontrôle, en vue d’assurer la garantie des travaux portant sur les réalisations et les revêtements de routes. Il est mis l’accent sur la nécessité de multiplier les actions de boisement aux abords des routes pour, en plus de lutter contre le phénomène de la désertification, protéger les ouvrages routier dans le Sud du pays. La wilaya d’Ouargla a bénéficié, dans le cadre de l’actuel programme quinquennal (2010-2014) d’une enveloppe financière estimée à 16,4 milliards DA pour la réalisation de 59 opérations portant sur les dédoublements de voies, la réhabilitation et la modernisation de routes sur un linéaire total de 938 km, entre routes nationales, chemins de wilayas et routes communales, selon les fiches techniques du secteur. Le secteur des travaux publics a bénéficié aussi d’une enveloppe de 8 milliards DA, au titre du budget de wilaya (BW 2014-2015), consacrée à la modernisation du réseau routier, à l’instar de la réalisation de nouveaux ouvrages, tels que les échangeurs et les dédoublements de routes, a-t-on signalé. Ce projet permettra de sécuriser les usagers de la route, notamment au niveau de l’entrée Est de la ville d’Ouargla, a-t-on ajouté. Un projet similaire est en cours de réalisation au niveau de l’intersection des RN-56 et RN-49 au carrefour CW 206 sur 14.3 km, outre l’aménagement du carrefour CW 204 à l’entrée de l’aéroport d’Ouargla, réalisé à 80% dans l’objectif d’éliminer les « points noirs » sur le réseau routier et fluidifier le trafic de circulation. Le transport représente un des piliers fondamentaux du développement durable et de la prospérité de tout pays. Des systèmes de transport efficaces et des réseaux modernes sont donc une nécessité pour le développement économique, le bien-être social, la production à grande échelle, et la préservation de l’environnement.

En Algérie, le secteur du transport connaît une véritable mutation. Un grand nombre de projets ont été réalisés oú sont en phase de réalisation, afin de rendre ce secteur plus performant et plus efficace dans sa contribution dans le développement économique du pays.

VR46


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