Abonnement NewsLetter Panier
  1. Accueil
  2. /
  3. Astuces automobiles
  4. /
  5. Pneumatique et sécurité
   

Pneumatique et sécurité

16 mai 2016 - 14 h 23 min

Aquaplaning : le rôle des pneus

 

1 – Aquaplaning : les pneus ont aussi un rôle à jouer !

 

Faisant référence à une perte d’adhérence des pneus lors d’une conduite sur route mouillée, l’aquaplaning ou hydroplaning (connu également sous les termes francisés d’aquaplanage et d’hydroplanage) est un phénomène particulièrement dangereux, puisque le conducteur peine à garder la maîtrise de sa voiture. Difficile à éviter, l’aquaplaning peut cependant rester sous contrôle… à condition de respecter certaines recommandations et de rester vigilant quant à l’état de son véhicule.

 

Aquaplaning

 

2 – Les facteurs favorisant l’aquaplaning

 

Si ce phénomène est avant tout causé par un excès d’eau (l’adhérence étant divisée par dix lors de fortes précipitations) s’accumulant sous les pneumatiques, il n’en reste pas moins que d’autres facteurs entrent en compte. Une vitesse excessive, par exemple, amplifie l’effet de l’aquaplanage, en diminuant encore davantage l’adhérence des pneus sur la route (leur capacité de dispersion de l’eau s’en trouvant réduite). À savoir : la première averse est souvent la plus critique, car les huiles et hydrocarbures accumulés sur le bitume par temps sec se mélangent à l’eau de pluie, formant une couche particulièrement glissante.

 

3 – Comment réduire les risques ?

 

En prenant quelques précautions, simples mais radicales, il est possible de limiter les effets de l’hydroplaning. Comme vérifier mensuellement la pression des pneus à froid (une pression insuffisante augmentant considérablement les risques) ou leur degré d’usure (des rainures moins profondes voire presque lisses ne permettant plus une dispersion efficace de l’eau). Réduire sa vitesse à l’approche d’une zone dangereuse (comme une portion d’asphalte incurvée, dans laquelle l’eau s’accumule sans pouvoir être évacuée) permet également de diminuer le risque de dérapage incontrôlé.

 

4 – Structure de pneu et adhérence

 

La structure des pneumatiques revêt une importance capitale, car c’est de sa chape que dépendra la surface de contact (et donc son adhérence optimale) avec la route. Chaque voiture est susceptible d’être confrontée au phénomène de l’aquaplaning dès lors qu’il y a une importante masse d’eau sur une route. Mais heureusement, certaines technologies permettent d’en limiter considérablement les risques.

Une empreinte en forme de V permet notamment de « fendre » l’épaisseur de l’eau et de l’évacuer sur les côtés. La profondeur de la sculpture du pneu ainsi que l’orientation de ses sillons et lamelles peuvent également éviter le stockage de l’eau entre le pneu et la route. Enfin, la qualité de la gomme n’est pas à négliger : souple et épaisse, celle-ci offrira une meilleure adhérence sur un sol mouillé.

 

Structure de pneu et adhérence

 

5 – Que faire en cas d’aquaplaning ?

 

Parfois, prendre le maximum de précautions ne suffit pas à éviter ce fâcheux désagrément. La règle d’or lorsqu’un conducteur y est confronté : ne jamais paniquer ! Car garder son calme permet de réagir sans excès. La première réaction, irréversible, est souvent de freiner lorsque la voiture se met à glisser. C’est malheureusement le meilleur moyen de perdre définitivement la maîtrise de son véhicule (sauf si celui-ci est équipé de l’ABS) et de partir en tête-à-queue (la plupart des accidents d’aquaplaning sont d’ailleurs à imputer à un freinage d’urgence) !

La conduite à adopter ?

Ralentir progressivement en relâchant doucement l’accélérateur, et surtout, garder la trajectoire. Car cette perte d’adhérence, certes fulgurante, n’est que temporaire, même si elle est particulièrement déstabilisante : sur une zone moins détrempée, la voiture retrouvera son adhérence.

 

Mélanger les pneus, à faire ou à éviter ?

 

Par sécurité pour l’automobiliste et ses passagers, il est nécessaire d’avoir des pneus en bon état et respectant certaines normes.

Même si la législation n’impose pas d’avoir 4 pneus identiques, il est par contre impératif d’être équipé de deux pneus identiques sur un même essieu. Selon article R59 du Code de la Route complété par l’arrêté du 24/10/94, le code de la route interdit la monte de pneus de structures différentes sur un même essieu, cela sous entend que les pneus doivent être de même marque, dimensions, structure, code de vitesse et indice de charge (selon le Journal Officiel de la CE n°1 129/105 du 14-05-1992).

Le véhicule sera donc muni d’au moins deux fois deux pneus ayant les mêmes spécificités et la même marque.

Il est formellement interdit, aux yeux de la loi, de mélanger les pneus d’un même essieu car chaque pneu possède des caractéristiques bien précises, la vitesse ou la charge qu’il supporte, sa capacité à rouler sur route sèche ou mouillée, sa tenue de route.

Par conséquent, si ce principe de base n’est pas respecté, le comportement de ce véhicule peut-être altéré. Au mieux les pneus ne seront pas exploités à leur juste valeur, au pire le conducteur pourra perdre le contrôle de son véhicule.

C’est aussi le risque, en cas d’accident, de ne pas être remboursé par son assureur. Voire de se retrouver avec les torts lors d’un accident, même si au préalable, vous n’étiez pas responsable.

 

1 – Pneu à changer, qu’est-il possible de faire ?

 

Si un seul pneu nécessite d’être remplacé et si les autres sont encore en bon état, il est possible de ne changer que ce dernier. Les trois pneus restant devront cependant avoir un degré d’usure minime.

Les deux pneus sur du même essieu devront être dans un état d’usure très proche. Dans ce cas, on choisira exactement le même modèle avec les mêmes caractéristiques (dimensions, indices) et la même marque.

Si deux pneus ont besoin d’être changés, il est alors nécessaire de changer le train complet. Il faudra alors conserver les mêmes indices (vitesse et charge) mais il sera possible d’opter pour une autre marque ou un profil différent des deux pneus à changer, tout en respectant les recommandations du constructeur.

Enfin, dans le cas où l’on change les quatre pneus, que ce soit pour passer en pneus hiver, par usure ou pas confort, la liberté de choix devient beaucoup plus grande. Il est alors en effet possible de changer à la fois de marque, de profil tout en respectant malgré tout les recommandations et homologations constructeur, et en gardant deux pneumatiques identiques par essieu.

 

2 – Quel essieu privilégier ?

 

Si deux pneus seulement sont à changer, il sera préférable de privilégier le train arrière afin que le véhicule bénéficie d’une meilleure adhérence au sol, notamment dans les situations plus délicates, comme les routes mouillées.

Lors de la conduite, en effet, même si le poids du véhicule est placé à l’avant et encore plus en période de freinage, ce sont par contre les roues arrière qui ont tendance à pousser au tête-à-queue qui se finit bien souvent dans le décor.

Si le changement concernent les pneus avant, les pneus arrières légèrement usés, mais encore bons, devront donc être montés sur l’avant du véhicule, et le nouveau train de pneu sur l’essieu arrière.

De plus les habitudes de conduite (ce sont les pneus avant qui freinent et tournent) resteront ainsi inchangées puisque les pneus arrières passés à l’avant sont déjà rodés. Alors que si vous mettez des pneus neufs à l’avant, il faudra être plus vigilants le temps de roder les pneus et d’éliminer la couche de paraffine.

 

Distance de freinage

 

Distance parcourue entre le moment où l’on freine et celui où le véhicule s’arrête effectivement, la distance de freinage constitue un des éléments clefs de la sécurité routière. Plus elle est réduite, plus les risques d’accident et la gravité de l’impact diminuent. Comment peut-on agir efficacement sur cette distance d’arrêt et diminuer les risques d’accident ?

 

Distance de freinage

 

1 – Qu’est-ce qui détermine la distance de freinage ?

 

Plusieurs facteurs jouent sur la distance d’arrêt du véhicule, le premier étant bien sûr sa vitesse. L’état de la route et du revêtement, ainsi que les conditions météorologiques jouent aussi énormément. La pluie et la neige en particulier diminuent l’adhérence du pneu au sol. Le phénomène d’aquaplaning entraîne une perte totale de contrôle de la voiture et rallonge considérablement la distance d’arrêt, même à faible vitesse. Le pneu, le système de freinage et la distance de réaction du conducteur sont également des facteurs clefs.

 

2 – Des freins toujours plus performants

 

L’état des freins, plaquettes, disques, étriers, est bien sûr déterminant pour réduire la distance de freinage. Ils doivent être régulièrement vérifiés, réglés et remplacés si nécessaire. Certains dispositifs renforcent l’efficacité des freins, comme le système d’anti-blocage (ABS) ou les aides au freinage d’urgence. Si toutes ces innovations ne réduisent pas la distance de réaction ni la distance d’arrêt, elles permettent de garder le contrôle du véhicule et donc de réduire les risques d’impact.

 

freins

 

3 – La clef du freinage : les pneumatiques !

 

Un bon système de freinage est indispensable mais doit absolument être complété par un train de pneumatiques adaptés et bien réglés. Le choix du pneu dépend du modèle de véhicule mais aussi des conditions météorologiques et de l’usage de la voiture. Ainsi, dans certaines régions, les pneumatiques d’hiver seront d’une grande utilité. En moyenne, à partir d’une température inférieure à 7° C, le pneu hiver améliore d’environ 20 % la distance de freinage. Ils réduisent aussi considérablement les risques d’aquaplaning.

 

4 – Le réglage des pneumatiques : une étape indispensable

 

Le gonflage des pneumatiques joue énormément sur la sécurité. En effet, un pneu sous-gonflé se détériore plus vite et augmente la consommation d’essence mais il accroit surtout la distance d’arrêt et donc les risques d’accident. Le pneu se dégonfle naturellement petit à petit.

Les pneumatiques doivent donc être régulièrement vérifiés et leur pression corrigée selon la température et les conditions d’utilisation – une voiture chargée ou le remorquage d’une caravane, par exemple. Enfin, un parallélisme correctement réglé assurera également une distance d’arrêt plus courte.

 

5 – Le conducteur et la distance de réaction

 

Si la distance de freinage dépend de nombreux facteurs mécaniques, elle est également liée à la distance de réaction du conducteur. Rouler trop près du véhicule précédent augmente considérablement les risques d’accident puisque la distance de réaction disponible est limitée. C’est d’autant plus vrai à grande vitesse. La vitesse réduit d’ailleurs le champ visuel. Moins conscient de son environnement, le conducteur verra sa distance de réaction augmenter. De même, le téléphone au volant, la consommation d’alcool et de stupéfiants, la fatigue, impactent considérablement la distance d’arrêt car les réactions du conducteur sont nettement ralenties. Ainsi, une alcoolémie de 0,5 g/L augmente de moitié la distance de freinage à 90 km/ h !


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles similaires

Les lingettes pour les vitres.

Si vous êtes un parent ou dans l’armée, vous savez à quel point les lingettes pour bébés sont merveilleuses, indispensables, et formidables. C’est toujours une …

+

La vaseline pour lustrer.

La vaseline est très efficace pour hydrater un grand nombre de choses différentes, mais elle peut également aider l’intérieur de votre voiture. Si votre intérieur …

+

Cire pour vitre.

Que vous soyez un homme ou une femme, vous devriez toujours avoir un flacon de vernis à ongles incolore dans votre voiture. Car si un …

+

Rafraîchissez la voiture SANS allumer la climatisation

Les jours de grosse chaleur, votre voiture peut vite se transformer en four. Mais il existe une p’tite astuce pour rapidement rafraîchir l’intérieur de votre …

+