KHEMIS MILIANA Déraillement d’une locomotive en gare

Samedi en début de matinée, alors que le train de marchandises 7 052 quittait la gare de Khemis Miliana en direction d’Alger, la locomotive supplémentaire placée en queue du train pour assurer une poussée suffisante lui permettant de gravir la côte jusqu’à la gare de Aïn Torki, à une altitude qui avoisine les 600 m, pour une raison non encore déterminée a déraillé sans se renverser.

Du coup, le trafic ferroviaire a été arrêté sur le tronçon de la voie unique entre la gare de Khemis Miliana et la gare d’El Hoceïnia dans la daïra de Boumedfaâ.

Les responsables de la SNTF ont alors affrété des cars et ont transbordé les voyageurs du train 1001 en provenance d’Alger se dirigeant vers Oran et les voyageurs à destination d’Alger de la gare de Khemis Miliana jusqu’au train qui les attendait à El Hoceïnia. L’opération s’est déroulée en présence des éléments de la police et de la gendarmerie et de la Protection civile qui n’ont pas quitté les lieux.

Ce que nous avons constaté à la gare de Khemis Miliana, c’est que le train à destination d’Oran, où les voyageurs en provenance d’Alger avaient pris place et qui ont embarqué à 7h, et à 13h, n’avaient pas quitté la gare.

Ces voyageurs, certes, étaient impatients de repartir mais n’ont montré aucun signe d’énervement, prenant leur mal en patience. Par ailleurs, nous avons appris que la locomotive a déraillé au niveau du point d’aiguillage pour une cause indéterminée.

Incident purement technique ou erreur humaine, c’est l’enquête qui le dira, enquête supervisée par le DG de la SNTF qui a fait le déplacement à partir d’Alger assisté du DRRF (directeur régional du réseau ferroviaire).

Toujours est-il qu’à 13h30, on attendait une grue géante qui devait étre acheminée depuis Aïn Defla dans le but de remettre la locomotive sur les rails et permettre au train de marchandises de libérer la voie pour la reprise du trafic, un reprise annoncée pour le début de la soirée.

Une mesure cependant souhaitée et à mettre en pratique par la SNTF serait dans ce cas de figure de désigner un chargé de communication sur place pour éviter d’apostropher les personnes qui s’informent en leur disant «si vous voulez des informations, il ne faut pas interroger tout le monde mais de vous adresser à la cellule de communications d’Alger» une manière de faire de la rétention de l’information destinée aux citoyens.