Collision d’1 bus contre 2 camions à Lakhdaria Chaos sur les routes

Un nouveau drame routier s’est produit hier sur la route Alger-Bouira à hauteur de Lakhdaria causant de nombreux morts et de blessés suite à une collision entre deux camions et un bus.

Deux personnes ont trouvé la mort et 14 autres ont été blessées, ce lundi 11 juin en début d’après-midi, dans un accident de la circulation impliquant deux camions de gros tonnage et un bus de transport de voyageurs, survenu sur l’autoroute Est-Ouest sens Bouira-Alger, près de Lakhdaria a-t-on appris de la Protection civile. Les victimes sont une femme de 65 ans et un jeune de 30 ans, selon la même source.

Aussitôt alertés, les services de la Gendarmerie nationale se sont dépêchés sur les lieux de l’accident et ont ouvert une enquête pour élucider les circonstances et les causes exactes de cet accident.

Trois unités de la Protection civile implantées à Djebahia, Kadiria et Lakhdaria ont été mobilisées dans le cadre de cette opération qui se poursuivait au moment où nous mettions sous présse. Cet accident a provoqué la paralysie de la circulation automobile dans le sens Bouira-Alger.

Les routes, plus dangereuses à l’approche de la rupture du jeûne

Pour rappel, le chaos routier a commencé des les premiers jours du mois de Ramadan. D’ailleurs, pas moins de 12,000 sinistres ont eu lieu dès le premier jour, soit le double des accidents qu’enregistrent quotidiennement les compagnies d’assurances qui, au demeurant, ont du pain sur la planche.Les accidents de la route enregistrent habituellement une recrudescence au cours du mois du Ramadhan.

Cette année, pas moins de 73 personnes ont trouvé la mort, et 178 autres ont été blessées dans 1.727 accidents sur le territoire national durant les premiers 15 jours du mois sacré, selon la Protection civile. Le nombre le plus important de décès enregistré concerne en effet la tranche horaire 16h-18h (sortie de travail) avec 15 morts et 18h-20h avec 11 personnes décédées, donc à l’approche de la rupture du jeûne, a précisé la même source.

Le nombre global de morts a connu une baisse en 2018, par rapport à 2017 où il était de 80 morts, selon la même source qui relève également une baisse des blessés(178 en 2018 contre 208 en 2017).

Durant ces 15 premiers jours, 68 hommes et 5 enfants ont péri dans ces accidents, mais aucun décès de femme n’a été enregistré, a relevé la même source, en revanche en 2017, la mort de 52 hommes, 16 femmes et 10 enfants ont été déplorés dans des accidents de la circulation.Le nombre de personnes décédées et blessées a été enregistré lors de 27 collisions (contre 24 en 2017), de 15 renversements (contre 31 en 2017) et de 17 personnes heurtées (contre 15 en 2017), a ajouté le même bilan.

Pour contrer ce fléau, des initiatives ont été lancées afin de servir des repas chauds pour les automobilistes pressés. Outre les scouts, la police a installé des tentes au niveau des barrages fixes pour servir des repas chauds aux automobilistes et leur permettre de rompre leur jeûne.

L’état de Makri « stable » après son accident de voiture Victime d’un accident de la circulation mercredi dernier, le président du MSP, Abderazak Makri est dans un « état stable »,rassure le parti dans un communiqué qui a sanctionné la réunion de son bureau exécutif tenu dimanche et présidé par le vice-président, Abderrahmane Benferhat. « Son séjour à l’hôpital Aïn-Naâdja s’inscrit dans le cadre du suivi médical de routine et par mesure de précaution », précise le MSP.

De retour de M’sila, mercredi dernier, Abderazzak Makri a été victime d’un accident de la circulation sur l’autoroute Est- Ouest, à hauteur de Khemis el-Khechna, à l’entrée est d’Alger. Il était en compagnie de son chauffeur et d’un de ses gardes du corps. Transporté en urgence vers l’hôpital de Rouiba, il a été transféré ensuite à l’hôpital militaire d’Aïn-Naâdja. Dans son communiqué, le MSP a remercié « tous les Algériens qui se sont enquis de l’état de santé du président, le personnel médical des hôpitaux de Rouiba et d’Aïn- Naâdja ainsi que les autorités officielles pour avoir suivi l’affaire dès le début ».